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A QUOI SERT VRAIMENT L'HOMEOPATHIE ?

Depuis 5 ans, chaque mois, de manière raisonnable et raisonnée, mais de façon indiscutable, nous avons mis en exergue dans tous nos modules les bienfaits et la non toxicité de cette science empirique que constitue l’homéopathie.

5 ans après, nous sommes toujours prêts à la défendre, malgré la bataille pour le déremboursement de ces granules qui fait rage en ce moment. Le débat ne cesse d’agiter le monde médical. Pour preuve, cet appel signé par 130 membres des académies des sciences, de médecine et de pharmacie publiés autour de noël 2018. Ces grandes sommités, d’ordinaire peu enclins aux coups éclat, y prennent fermement position contre l’homéopathie. Avant eux, de jeunes médecins avaient mis le feu aux poudres avec une tribune parue en mars 2018 dans le quotidien le Figaro, où ils n’hésitaient à parler de « charlatanisme ».

Depuis, c’est la guerre ouverte entre les homéopathes et leurs adversaires, par voie de presse, sur les réseaux sociaux et jusque devant les instances disciplinaires de l’ordre des médecins. Sommée de réagir, la Ministre de la santé Agnès Buzyn avait d’abord provoqué un tollé en affirmant que cela ne faisait sans doute pas de mal.

Avant de rétro-pédaler quelques jours plus tard : « l’homéopathie pourrait peut-être rentrer dans le droit commun et être évaluée. Si elle est utile, elle restera remboursée ; si elle est inutile, elle arrêtera de l’être. »

Actuellement, le dossier est entre les mains d’une commission d’experts de la haute autorité de santé, qui doit déterminer dans les mois à venir si le remboursement de quelque 1400 traitements homéopathiques à hauteur de 30% reste justifié.

Après avoir passé en revue toute la littérature scientifique, cette commission s’apprête à lancer un vaste audit auprès de tous les scientifiques compétents et concernés. Face à l’ampleur de la tâche, l’avis de la haute autorité devrait être connu avant l’été. Ensuite, le ministre entouré de ses conseillers tranchera.

Selon un récent sondage, 70 % de français recourent à l’homéopathie.* On compte encore environ 5000 médecins homéopathes convaincus, selon leur syndicat. L’an dernier, près de 7 millions de patients se sont vus rembourser des traitements homéopathiques selon l’assurance maladie et les ventes en automédication se portent aussi très bien. Le chiffre d’affaires du secteur représentait en 2018 environ 670 millions d’euros.

Comment prétendre qu’une thérapeutique qui séduit autant de français et qui les guérit, puisse se résumer à un seul effet placebo ?

Depuis son invention à la fin du XVIIIéme siècle par Samuel Hahnemann, l’homéopathie représente une alternative rassurante aux médicaments chimiques. Ils agissent de manière curative et préventive sur de nombreux maux du quotidien qui ne nécessitent pas une intervention urgente (états infectieux bénins, allergies, inflammations, troubles gynécologiques bénins, pathologies bénignes de l’appareil digestif, troubles veineux et circulatoires, anxiété et trouble du sommeil…). Ils sont utilisés également en prévention de tous les troubles précédents cités et représentent une médecine alternative complémentaire et un traitement d’accompagnement de thérapies lourdes utilisées par exemple en cancérologie. Une alternative d’autant plus rassurante que l’homéopathie a su se parer des atours de la médecine conventionnelle : prise en charge par la collectivité, enseignement à l’université, reconnaissance par l’ordre des médecins, inscription à la pharmacopée européenne, prescription médicale très souvent remboursée, vente en pharmacie par du personnel compétent et diplômé et surtout un statut de médicament confirmé par une directive européenne de 2001.

Les autorités ont toujours admis que l’efficacité des différentes souches animales, végétales ou minérales s’évaluait à partir de la bibliographie montrant la réalité de leur usage.

Rappelons à nos lecteurs que l’homéopathie repose sur les trois piliers fondamentaux : infinitésimalité, similitude et globalité ou totalité.

Chaque remède dilué agit en quasi opposition avec le symptôme qu’il provoquerait à dose normale, tout en tenant compte du biotype de chaque individu.

Rappelons également qu’au cours des années, à la suite de nombreuses observations et expériences on a pu distinguer chez tout être humain :

  • 3 types de constitutions (qui ne changent pas tout au long de la vie) : carbonique, phosphorique, fluorique.

  • 5 modes réactionnels chroniques (MRC) ou intoxination, qui caractérisent le comportement variable au cours des années de chaque patient face à une agression extérieure : le tuberculinisme (surtout dans l’enfance), la psore (chez l’adulte « normal »), la luèse (chez le patient fragilisé), la sycose (rétention d’eau), et dans une moindre mesure le cancérinisme.

Dans les nombreux modules précédents, nous avons expliqué, détaillé l’action de tous ces remèdes dans de très nombreuses pathologies, seuls ou en accompagnement de médicaments chimiques. L’indice global de satisfaction des patients dépassait en moyenne les 60 %.

Nous avons défendu au cours de ces 5 années l’idée d’une homéopathie raisonnable et raisonnée qui ne prétendait en aucune façon se substituer aux médicaments chimiques incontournables.

Nous avons enfin expliqué qu’au-delà de la dilution 9CH, on exprimait l’action du remède par l’énergie vibratoire et résiduelle présente dans la solution ou dans les granules.

Avez-vous été vraiment convaincus ? Ou alors expliquez-vous l’action de ces remèdes par le simple effet placebo ? Nous ne saurons jamais vraiment, mais nous pensons sincèrement et véritablement qu’il faut coûte que coûte défendre et utiliser, en suivant le conseil de praticiens diplômés et expérimentés, cette médecine expérimentale, basée sur l’observation et la pratique qui a largement fait ses preuves depuis 200 ans.

Six chiffres pour terminer :

  • 70 % : c’est la proportion des Français qui disent recourir à l’Homéopathie.

  • 7 millions : c’est le nombre de patients qui se sont fait rembourser au moins une fois des granules l’an dernier.

  • 43 % : c’est la proportion de professionnels de santé (médecins, sage-femmes, dentistes) qui prescrivent au moins une fois par an de l’homéopathie.

  • 5 000 : c’est le nombre de médecins généralistes homéopathes français.

  • 640 millions d’euros : c’est le chiffre d’affaires de l’homéopathie en France, représentée principalement par les laboratoires BOIRON.

  • 130 millions d’euros : c’est le coût pour l’assurance maladie du remboursement des traitements homéopathiques, soit 0,7 % des dépenses totales des médicaments.

* Sondage commandé par les laboratoires BOIRON, WELEDA et LEHNING. Enquête Ipsos où 2000 Français ont été interrogés par internet entre le 23 et 26 octobre 2018, constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

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