SÉNESCENCE : HOMÉOPATHIE ET PRÉVENTION DES PROCESSUS DE VIEILLISSEMENT
1ère PARTIE : GÉNÉRALITÉS
L'homéopathie comme thérapeutique contre les ans qui passent et patinent notre vie d'un silencieux mais efficace voile ? Ce programme aurait plu à Voltaire, qui considérait qu'il n'y avait rien de pus ridicule qu'un médecin qui ne mourait pas de vieillesse.
L'augmentation de la durée de vie de nos sociétés entraîne pêle-mêle des interrogations nouvelles, des espoirs mais aussi des changements de dogme, de modèle.
Nous souhaitons tous, non pas vivre le plus vieux possible, mais le plus longtemps possible, en bonne forme et sans dépendance. La qualité est venue s'inviter « au banquet » de la longévité.
S'adapter, c'est renoncer au dogme du naturel et du libre court des choses. Si à 40 ans, nous trouvons plus naturel de soigner nos articulations par l'homéopathie que par les anti-inflammatoires, à 70 ou à 80 ans, nous trouvons plus commode de changer notre hanche pour une neuve, de recourir aux implants dentaires plutôt qu'aux repas semi-liquide.
Au fond, nous voulons injecter de la vie dans la vie, de la joie dans l'existence, du mouvement dans le quotidien.
Du coup, l'homéopathie, qui soigne le terrain, s'inscrit dans ce programme.
Parmi les nombreuses théories du vieillissement, trois phénomènes méritent notre regard car il en découle pour les soignants et les patients des possibilités d'action.
- Le premier phénomène est cellulaire et même nucléaire. Il existerait une « horloge interne fatale » au niveau de notre patrimoine génétique ? On peut y rattacher des notions plus modernes d'usure des brins de division de l'ADN, de mutations et d'accumulations de catastrophes.
- Le deuxième phénomène est endocrinien. Le ralentissement de fonctionnement des glandes endocrines dans son ensemble a des conséquences tout à fait destructrices sur toutes les grandes fonctions vitales et également cognitives.
- Le troisième phénomène est celui de la sclérose de tout système au cours du temps, et les êtres pluricellulaires que nous sommes ne peuvent échapper à celle ci. S'inscrivent dans ce chapitre, les théories sur les « radicaux libres » ou, celles beaucoup plus complexes, sur la « réticulation des macromolécules ». (cross link).
- La pharmacopée homéopathique n'est pas un héritage du docteur Faust, mais du Docteur Hahnemann, ce qui n'est déjà pas si mal. Les homéopathes ne donnent pas l'immortalité, mais agissent sur un bon nombre d'éléments du vieillissement et leur vision du mode réactionnel chronique est parfaitement compatible avec les théories modernes du vieillissement cellulaire.
Car, que se passe-t-il en fait lorsque le corps vieillit ? Le moteur psorique de la vie se refroidit. De SULFUR à PSORINUM, « la vie quitte la vie ». Les processus sycotiques s'amplifient et le ralentissement des échanges accroît tous les éléments du vieillissement, avec un épuisement endocrinien prononcé. Les processus luétiques sont probablement les plus destructeurs et la sclérose s'insinue partout. L'élément tuberculinique éventuel, par la perte de substance fondamentale, rend la vieillesse encore plus périlleuse. L'élément dysimmunitaire, plus moderne, sollicité par la lutte acharnée contre les virus évolue vers l'épuisement vital et final.
L'homéopathie a les outils pour ralentir, protéger le plus possible, rendre optimal le fonctionnement du corps et redresser autant que faire se peut, ces modes réactionnels présents en proportions différentes chez tout individu.
Le drainage biothérapique, comme nous le verrons dans les modules ultérieurs, permettra de stimuler des processus vitaux ralentis. Les médicaments d'organothérapie pour la relance endocrinienne, les bourgeons de plantes pour la sclérose et la régénération tissulaires, les médicaments lithiques extraits des roches pour débloquer les métaux « emprisonnés » et pour lutter contre les atteintes cellulaires et nucléaires, et nos remèdes homéopathiques ponctuels ou majeurs pour lutter tout simplement contre la vieillesse sexuelle ou cérébrale viendront nourrir de manière copieuse nos modules futurs jusqu'à cet été.
Merci d'y consacrer un peu de votre temps pour vous permettre peut être cette optimisation de la vie, en joie et en qualité.
Voltaire à Mme du Châtelet